Accueil / Chapitre 8 : Théories paradigmes bousculées par la Théorie des fils d’énergie
I. Image des manuels
- Constante gravitationnelle universelle (G) : comprise comme une « conformité géométrique » identique partout et à toute époque.
- Constante de Planck (ℏ) et constante de Boltzmann (k_B) : la première fixe le « pas minimal d’action » dans le monde microscopique ; la seconde convertit le « nombre d’états accessibles » en énergie disponible à une température donnée. Toutes deux servent d’étalons réputés universels.
- Constante de structure fine (α) : empreinte sans dimension du couplage électromagnétique, indépendante des unités, souvent tenue pour la plus « absolue ».
- Vitesse de la lumière (c) : pilier de la relativité, limite supérieure de transmission de l’information, intégrée au paradigme de l’absoluité.
- Unités de Planck (ℓ_P, t_P, E_P) : composées à partir de G, ℏ et c (souvent avec k_B), interprétées comme les « limites naturelles uniques » de l’univers.
II. Difficultés et coûts explicatifs persistants
- Absoluité liée aux unités : changer de règle ou d’horloge modifie les valeurs écrites de G, ℏ, k_B et c. Les définitions officielles verrouillent les symboles, mais beaucoup confondent « invariant » et « numériquement inchangé ».
- Origine peu intuitive : pourquoi ces nombres, et pourquoi cette grandeur pour α ? ℏ et k_B sont-elles de simples conventions d’écriture, ou l’expression d’une granularité matérielle et d’un « taux de change » entre comptage et énergie ?
- Unicité des unités de Planck : sont-elles des seuils physiques directs ou un assemblage élégant de constantes ? La justification « matériau-centrée » reste limitée.
- Angles d’observation propices aux malentendus : si étalons et objets mesurés dérivent ensemble sous le même environnement, tout paraît « ultra-stable » ; en pratique, les rapports sans dimension sont plus sûrs.
- Mesures imparfaites : la précision de G a montré de faibles écarts historiques ; c est extrêmement stable localement, mais la comparaison à travers des environnements extrêmes manque d’un repère intuitif unique.
III. Reformulation par la Théorie des Fils d’Énergie (EFT)
La Théorie des Fils d’Énergie (EFT) offre une image matérielle unifiée : l’univers se comporte comme une mer d’énergie (Energy Sea) presque uniforme, traversée de fils d’énergie (Energy Threads) capables de garder leur forme. La tension de la mer règle la vitesse de propagation et la conformité géométrique ; la rigidité des fils règle la tenue des structures. Trois principes en découlent :
- Les rapports sans dimension (par exemple α) sont les plus proches de l’universalité.
- Les constantes avec dimension sont des paramètres matériels locaux susceptibles de varier légèrement avec l’environnement.
- Les « limites » composées à partir de ces paramètres sont des seuils composites qui paraissent uniques lorsque l’état du matériau est uniforme.
c : plafond local de propagation
- Intuition : traiter la lumière comme des vagues à la surface de la mer ; plus la mer est tendue, plus les vagues courent vite.
- Pourquoi l’apparence d’absolu : la plupart des expériences se déroulent en milieux quasi uniformes ; seules de très longues trajectoires ou des environnements extrêmes accumulent de faibles écarts.
- Vérifications : privilégier les rapports de retards temporels, les rapports spectraux co-sourcés et les rapports de fréquence entre horloges de types différents. Si les rapports restent stables tandis que les valeurs absolues dérivent de concert avec l’environnement, on lit un paramètre local.
G : mesure locale de la conformité géométrique
- Intuition : la masse creuse une cuvette dans la mer ; une mer plus souple s’enfonce davantage (efficacement G plus grand), une mer plus tendue s’enfonce moins.
- Pourquoi l’apparence d’absolu : de larges domaines homogènes donnent des conformités proches ; les écarts historiques reflètent surtout des résidus environnementaux et instrumentaux.
- Vérifications : resserrer le contrôle de la température, des contraintes et de l’électrostatique résiduelle ; tester la convergence entre dispositifs hétérogènes.
ℏ : « pas minimal de retournement »
- Intuition : les processus microscopiques sont des pas synchronisés entre fils et mer ; au-delà d’un pas minimal, la cohérence se perd. Ce pas donne son sens à ℏ.
- Vérifications : repérer, dans des interférences et étalons quantiques variés, un seuil robuste insensible aux détails d’appareil.
k_B : taux de change entre comptage et énergie
- Intuition : k_B convertit le « nombre d’arrangements utilisables » en « énergie disponible à température donnée ». Si la granularité utilisable de la mer reste fixe, ce taux reste stable.
- Vérifications : comparer systèmes ultra-dilués et ultra-denses ; une même hausse du comptage d’états doit élever l’énergie de manière identique.
α : empreinte sans dimension du couplage électromagnétique
- Intuition : proportion pure entre « action » et « conformité », analogue au pas d’une trame textile ; les rapports neutralisent d’emblée les conventions d’unités.
- Pourquoi quasi absolue : si la « trame de couplage » reste cohérente à l’échelle cosmique, α demeure stable.
- Vérifications : des rapports de raies co-sourcées proches et indépendants des appareils ; de petits écarts répétés en conditions extrêmes signalent une trame modifiée.
Unités de Planck : seuils composites, non dogme unique
- Intuition : quand plafond de propagation, pas minimal et conformité géométrique convergent, les rides douces basculent vers des crêtes ; cette frontière correspond aux unités de Planck.
- Pourquoi l’unicité apparente : si l’état du matériau est uniforme, les seuils s’alignent ; s’il change, les seuils se déplacent ensemble.
- Vérifications : sur des plateformes contrôlées (atomes ultrafroids, champs intenses, milieux analogues), déplacer l’environnement et observer le glissement concerté du seuil tout en gardant les rapports sans dimension constants.
IV. Indices observables (liste opérationnelle)
- Employer deux types d’horloges et deux types de règles en milieux distincts ; tester d’abord les rapports de fréquence et de longueur. Des rapports stables avec des absolus co-dérivants indiquent des paramètres locaux.
- Dans des systèmes de lentilles gravitationnelles fortes, comparer les rapports de délais temporels entre images : les rapports restent constants, alors que les délais absolus subissent un biais commun lié au trajet.
- Les rapports de raies co-sourcées doivent rester stables ; des décalages absolus communs proviennent surtout de l’étalonnage de source et de l’évolution le long du trajet.
- Sur plateformes analogues, déplacer l’environnement et suivre le passage du régime linéaire au non linéaire ; si les rapports sans dimension restent constants, l’hypothèse « seuil composite, empreinte stable » gagne en crédibilité.
- Pour G, l’écrêtage des facteurs environnementaux doit resserrer la convergence ; des dérives stratifiées selon l’environnement confirment la nature locale du paramètre.
V. Points de remise en question par la Théorie des Fils d’Énergie (synthèse)
- Les constantes avec dimension (G, ℏ, k_B, c) sont des paramètres matériels locaux ; leur stabilité reflète l’homogénéité de notre environnement.
- Les rapports sans dimension, emmenés par α, sont les mieux placés pour l’universalité ; pour comparer des domaines, privilégier les rapports aux grandeurs unitaires.
- La vitesse de la lumière est un plafond local de propagation, identique pour tous localement ; seules des accumulations inter-domaines révèlent des écarts.
- La constante gravitationnelle universelle mesure la conformité géométrique locale ; les écarts expérimentaux renvoient surtout à l’environnement et aux systématiques.
- Les unités de Planck sont des seuils composites, non un commandement unique ; quand l’état du matériau change, les seuils glissent légèrement tandis que les rapports sans dimension associés restent stables.
- Une part de l’« absoluité » perçue vient de dérives conjointes entre étalons et objets ; des ponts sans dimension dissipent vite l’illusion.
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Formule d’attribution recommandée : Auteur : « Guanglin Tu » ; Œuvre : « Energy Filament Theory » ; Source : energyfilament.org ; Licence : CC BY 4.0.
Première publication: 2025-11-11|Version actuelle:v5.1
Lien de la licence:https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/