Accueil / Chapitre 5 : Particules microscopiques
Introduction
La Théorie des Fils d’énergie (EFT) n’exige pas de particules nouvelles, lourdes et omniprésentes pour expliquer un « surcroît de gravité ». Cependant, la dynamique fil–Mer–tension autorise naturellement des configurations neutres, faiblement couplées et protégées topologiquement, potentiellement très longévives, qui se forment dans certains milieux et restent difficiles à détecter. Elles doivent respecter deux contraintes : ne pas perturber la nucléosynthèse du Big Bang ni le Fond diffus cosmologique (CMB), et rester compatibles avec l’« invisibilité » des recherches au laboratoire. Dans ce cadre, nous décrivons plusieurs configurations stables (ou quasi éternelles) « faciles à former et difficiles à voir », avec leur schéma de construction, les lieux probables d’abondance, des pistes de recherche et d’éventuels usages.
I. Anneau léger neutre N0 (boucle minimale, auto-annulation de proche champ, couplage ultra-faible)
- Construction : un unique fil d’énergie se referme en anneau d’épaisseur finie ; un front de phase verrouillé tourne à l’intérieur. La texture de proche champ s’annule localement pour imposer la neutralité ; au loin, il ne subsiste qu’une cuvette très faible.
- Stabilité : fermeture topologique + verrouillage de phase maintiennent l’anneau tant que la tension externe reste sous un seuil.
- Où l’attendre : nuages moléculaires froids et ténus ; halos galactiques externes ; coquilles refroidies aux extrémités de jets d’AGN.

- Effets collectifs / combinaisons : grands ensembles ajoutent un « plancher d’inertie » faible ; sous cisaillement et reconnexion, des N0 s’apparient en L2 (double anneau entrelacé) ou s’alignent en « réseaux d’anneaux ».
- Différence avec un neutrino : N0 est un anneau de fil avec cœur épais et annulation électrique de proche champ ; le neutrino est une bande de phase ultra-fine quasi sans proche champ, à chiralité fixée.
II. Double anneau entrelacé L2 (lien de Hopf, barrière topologique accrue)
- Construction : deux boucles fermées s’entrelacent en lien de Hopf ; chacune porte un front de phase ; l’ensemble reste neutre.
- Stabilité : le nombre de liens impose un seuil topologique ; défaire l’entrelacement requiert une reconnexion coûteuse.
- Où l’attendre : magnétosphères de magnétars ; couches de fort cisaillement près des noyaux d’AGN ; coquilles à forte tension après fusion.

- Collectif / combinaisons : essaims de L2 forment des « filets en chaîne » qui augmentent la viscosité locale ; plus de reconnexions peuvent engendrer un B3 (triple borroméen) ou fragmenter en N0.
III. Triple borroméen B3 (retirez un anneau → les deux autres se séparent ; stabilité d’ordre trois)
- Construction : trois anneaux s’entrecroisent en motif borroméen, neutre au total.
- Stabilité : soutien mutuel plus profond que L2 ; meilleure résistance aux perturbations.
- Où l’attendre : phases d’« recuit » après fusion ; îlots de refroidissement lors du remblayage d’enveloppes de supernovae.

- Collectif / combinaisons : un B3 peut accueillir des N0/L2 comme noyau et bâtir des squelettes multi-niveaux ; une population augmente guidage local et temps d’écho.
IV. Micro-bulle MB (coquille de tension + pression de Mer ; grumeau neutre de type « Q-ball »)
- Construction : une poche de Mer est scellée par une coquille de tension plus élevée, formant une bulle sans soudure, globalement neutre.
- Stabilité : équilibre entre tension de coque et pressions interne/externe ; hors percement par reconnexion, longévité extrême.
- Où l’attendre : extrémités de jets très énergétiques ; poches de pression dans le milieu intra-amas ; ondulations de tension aux bords des vides cosmiques.

- Collectif / combinaisons : plusieurs MB peuvent former des amas à cœur « mou » ; en contact avec N0/L2, bâtissent des composites noyau–coquille.
V. Annelet magnétique M0 (neutre, flux toroïdal, magnétique fort / électrique faible)
- Construction : une boucle neutre emprisonne un flux toroïdal quantifié — équivalent à une phase rebouclée compacte ; un cœur de fil n’est pas requis : le canal toroïdal du champ de tension/phase suffit.
- Stabilité : quantification du flux et résonance de verrouillage de phase dressent une barrière ; casser M0 exige rompre la continuité de phase ou « purger » le flux.
- Où l’attendre : magnétosphères ; voisinage de filaments de fort courant ; micro-domaines plasma sous lasers ultra-intenses.

- Collectif / combinaisons : essaims forment des réseaux micro-magnétisés ou des réseaux d’auto-inductance à faibles pertes ; combinés à L2/B3, produisent des squelettes magnétisés.
- Différence avec N0 : N0 possède un cœur de fil et annule l’électrique en proche champ ; M0 peut être « sans cœur » et exhiber un canal de flux magnétique, propice à de très faibles signatures magnétiques/inductives (sous limites actuelles).
VI. Double anneau neutre D0 (± coaxiaux qui s’annulent ; analogue « positronium torique »)
- Construction : un anneau interne négatif et un anneau externe positif partagent l’axe ; textures radiales opposées s’annulent en proche champ.
- Stabilité : contre-verrouillage de phase qui bride les fuites radiales ; sous forte perturbation, déconstruction possible → γγ (état surtout métastable).
- Où l’attendre : cavités de champ intense ; plasmas denses e⁻–e⁺ ; calottes polaires de magnétars.

- Collectif / combinaisons : nombreux D0 renforcent l’écran électrique local et la réfraction non linéaire ; bon « bâti neutre » pour des composites anneau–coquille.
VII. Torus gluonique G⊙ (canal de couleur fermé, paquet gluonique glissant dessus)
- Construction : un conduit de filaments colorés se referme en anneau ; des paquets gluoniques glissent tangentiellement ; aucun bouton de quarks.
- Stabilité : le flux de couleur fermé évite le coût d’extrémité ; plier/contracter requiert franchir une barrière → métastabilité.
- Où l’attendre : refroidissement après collisions d’ions lourds ; croûtes d’étoiles denses ; fronts de transition de phase primordiaux.

- Collectif / combinaisons : des G⊙ pourraient ouvrir des canaux de cohérence de courte portée qui modifient (faiblement mais mesurablement) micro-viscosité et micro-polarisation de la matière nucléaire ; mélange avec L2/B3 = « squelettes composites couleur–neutre ».
VIII. Nœud de phase K0 (nœud trèfle de phase ; ultra-léger et neutre)
- Construction : le champ de phase noue de lui-même un trèfle, sans anneau épais ; charges électrique et de couleur nulles, ne laissant qu’une cuvette minimale.
- Stabilité : conservation de la classe d’homotopie ; il faut une forte reconnexion pour dénouer ; couplages aux sondes usuelles extrêmement faibles.
- Où l’attendre : transitions de phase primordiales ; couches de cisaillement turbulentes ; micro-cavités d’ingénierie de phase.

- Collectif / combinaisons : des essaims relèvent un léger « plancher de bruit de phase » ; bon remplisseur léger au sein de B3/MB.
IX. Navigation du lecteur et garde-fous
- Limite ponctuelle : à haute énergie / courtes fenêtres, les facteurs de forme tendent vers le ponctuel ; les schémas n’introduisent aucun nouveau « rayon structurel ».
- Voir ≠ changer les nombres : « expansion », « canal », « paquet », « nœud » sont des images ; chaque cas doit s’aligner avec rayons, facteurs de forme, distributions partoniques, raies et limites mesurés.
- Micro-écarts testables : s’ils surviennent, ils doivent être réversibles, reproductibles et étalonnables, et rester sous les incertitudes et bornes actuelles.
X. Pourquoi « présents en nombre » mais « passés sous le radar »
- Neutralité, auto-annulation de proche champ et couplage faible → les sondes usuelles (chargées, fortes, spectrales) ne réagissent guère.
- Milieux sélectifs requis : accumulation favorisée dans des environnements froids, ténus, à faible cisaillement — ou extrêmes puis « recuits » ; les collisionneurs et la matière ordinaire ne sont pas leur « habitat ».
- Signaux mimant le fond : planchers achromatiques faibles, biais de lentilles à très faible convergence, ou torsions de polarisation à peine visibles, souvent classés en « systématiques ».
En résumé
Ces « nœuds de fil » ne sont pas nécessaires, mais sous les principes EFT de faible coût, d’auto-soutien et de protection topologique, ils sont des candidats naturels et profilables. Une confirmation, puis une préparation contrôlée, pourraient à la fois éclairer des indices observationnels ténus mais persistants, et fournir des archétypes physiques pour des « batteries de tension », des « squelettes verrouillés en phase » ou des « briques magnétisées ».
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Formule d’attribution recommandée : Auteur : « Guanglin Tu » ; Œuvre : « Energy Filament Theory » ; Source : energyfilament.org ; Licence : CC BY 4.0.
Première publication: 2025-11-11|Version actuelle:v5.1
Lien de la licence:https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/