AccueilChapitre 3 : Univers macroscopique

I. Phénomènes et difficultés


II. Mécanisme physique

Idée centrale : le décalage se partage entre étalonnage à la source et décalage d’évolution du trajet (PER). Pour les non-concordances entre voisins, l’étalonnage à la source est déterminant. Des objets co-localisés peuvent baigner dans des états de tension locale différents, si bien que leurs fréquences à l’émission sont posées sur des bases distinctes malgré une faible séparation géométrique et des vitesses relatives modestes.

  1. Étalonnage à la source : même quartier, horloges différentes.
  2. La fréquence émise suit une cadence interne fixée par la tension locale. Même à l’échelle d’un amas ou d’un filament, la tension varie : puits profonds, bases de jets, régions de formation stellaire, bandes de cisaillement et points selles ne sont pas tendus au même degré.
    • Tension plus élevée → cadence plus lente → émission plus rouge.
    • Tension plus faible → cadence plus rapide → émission plus bleue.
    • Des écarts stables et achromatiques émergent ainsi entre voisins proches, sans mobiliser de très grandes vitesses.
  3. Ce qui règle la tension locale.
  4. La tension locale se re-calibre par l’environnement et l’activité :
    • Modelage par la matière visible : masse concentrée et puits plus profonds élèvent la tension.
    • Gravité tensielle statistique (STG) issue de nombreuses particules instables généralisées (GUP) : plus forte dans les régions actives (fusions, flambées de formation stellaire, jets), elle retend le fond.
    • Position structurelle : crêtes de filaments, points selles et nœuds d’intersection impriment du relief à la carte de tension.
    • Ensemble, ces facteurs génèrent à petite échelle des contrastes de tension marqués et posent des bases d’émission différentes.
  5. Le décalage d’évolution du trajet n’est qu’une retouche.
  6. Si la ligne de visée traverse une région dont la tension évolue — vide en rebond, puits d’amas qui s’adoucit — un ajustement achromatique rouge/bleu peut s’ajouter. Pour des voisins proches, l’écart principal vient toutefois de l’étalonnage à la source ; le terme de trajet sert surtout de polissage.
  7. Pourquoi sans empiler les paramètres.
  8. Une seule carte de tension co-détermine qui est « plus tendu », qui repose sur des bandes retendues, et qui côtoie des foyers d’activité. Les liens morphologiques — ponts et déformations partagées — et les écarts spectraux systématiques s’ensuivent d’une même grandeur environnementale, sans vitesses extrêmes ni coïncidences de projection ad hoc.

III. Analogie

Deux horloges de tour dans une même vallée : l’une sur une vire, l’autre au fond. Leurs échelles de temps diffèrent parce que la tension locale n’est pas la même. Cote à cote, on observe un déphasage stable. Elles ne se sont pas « éloignées » ; leurs environnements diffèrent. Le non-accord entre voisins suit la même logique : des objets proches « sortent d’usine » avec des échelles locales différentes.


IV. Mise en regard avec la vision traditionnelle

  1. Où l’approche standard trébuche. Réduire le décalage à distance + vitesse radiale conduit à classer ces cas en recouvrements ou singularités cinématiques. Mais des signatures de marée robustes exigent des temps de formation et de survie incompatibles avec des vitesses extrêmes, et la préférence environnementale contredit le simple hasard.
  2. Apport du présent modèle. Une grandeur unique — la tension locale — pose la base d’émission et les empreintes morpho-dynamiques. Elle explique « proches mais décalés » sur une carte unique :
    • sans vitesses géantes,
    • sans hasards de projection improbables,
    • avec des écarts achromatiques corrélés à l’environnement, conformes aux observations.
    • Il ne s’agit pas de nier un étirement global ; il s’agit de reconnaître que « décalage = distance » échoue ici, tandis que « la tension cadence le tempo » reste cohérente.

V. Conclusion

La non-concordance du décalage vers le rouge entre voisins n’est pas un inventaire de curiosités : elle apparaît quand on omet la moitié côté source du bilan. Des objets proches géométriquement peuvent émettre sur des échelles locales différentes et montrer des décalages distincts malgré de faibles vitesses relatives. L’évolution du trajet n’ajoute ensuite que des retouches mineures. Plutôt que d’empiler des vitesses extrêmes et d’invoquer la coïncidence, réintégrons la tension locale dans la comptabilité. On affaiblit ainsi l’axiome « décalage = distance seule » et l’on appuie l’idée centrale : la tension règle la cadence et le milieu fait partie du compte.


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Formule d’attribution recommandée : Auteur : « Guanglin Tu » ; Œuvre : « Energy Filament Theory » ; Source : energyfilament.org ; Licence : CC BY 4.0.

Première publication: 2025-11-11|Version actuelle:v5.1
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