Accueil / Chapitre 3 : Univers macroscopique
Terminologie. Nous lisons ici le « fond radio diffus en excès » comme du bruit tensoriel local (TBN) produit lorsque des particules instables généralisées (GUP) se déstructurent ou s’annihilent et injectent de l’énergie dans le milieu. L’intensité moyenne du gravité tensorielle statistique (STG) fournit une « topographie » faiblement co-variable. Après ces premières mentions, nous n’employons plus que les formes longues.
I. Phénomène et difficulté
- Un plancher en trop.
- Après soustraction des sources résolues — galaxies, quasars, jets, rémanents de supernova — il reste une brillance diffuse tout-sky trop élevée, comme un « sous-bassement » large sous la carte.
- Lisse et large bande.
- Ce plancher est angulairement lisse, pauvre en granulation fine ; le spectre est large bande et sans raies étroites, à l’opposé d’un chœur mû par un moteur unique.
- Pourquoi « ajouter des petites sources » ne marche pas.
- La loi nombre–flux nécessaire injecterait trop de puissance à petite échelle, en contradiction avec les cartes profondes.
- Les comptages et l’évolution exigés ne s’accordent pas avec les relevés ultra-profonds.
- Traits complémentaires.
- Forte isotropie (avec un léger relèvement dans les milieux très actifs).
- Faible polarisation nette (géométries non alignées, phases qui s’annulent).
- Stabilité temporelle (plancher diffus moyenné à long terme).
Idée clé : il s’agit d’un fond réellement diffus, non d’une somme de « veilleuses invisibles ».
II. Lecture physique
- Image de base : l’« aller-retour » des particules instables généralisées.
- Dans la mer d’énergie, les particules instables généralisées sont extraites, vivent peu, puis se déstructurent/s’annihilent. Chaque déconstruction émet un paquet faible, large bande, peu cohérent ; unitaire minime, mais très nombreux.
- Bruit tensoriel local : empiler les paquets en un plancher.
- D’innombrables paquets indépendants s’additionnent statistiquement dans l’espace-temps et forment un fond diffus, large bande et peu cohérent — le bruit tensoriel local. Il reproduit naturellement l’« excès » :
- Plus lumineux sans éblouir : la somme rehausse le plancher sans semer de nœuds brillants denses.
- Spectre lisse : paquets irréguliers, pas de transition fixe ni de métronome commun.
- Isotropie élevée : naissance et mort ont lieu presque partout et s’avgent sur des temps cosmologiques.
- Faible covariation avec la structure : pas de famille orientée unique ; une co-variation faible avec la topographie de la gravité tensorielle statistique.
- Pourquoi la radio est la plus sensible.
- Les interféromètres radio intègrent au mieux une puissance large bande peu cohérente, additionnant des paquets faibles et lointains en un plancher mesurable. Aux fréquences plus hautes, la poussière et la diffusion masquent plus aisément ces sommes.
- Covariation faible mais réelle avec la gravité tensorielle statistique.
- L’activité des particules instables généralisées suit fusions, jets et forts cisaillements. L’amplitude moyenne du bruit tensoriel local ondule donc légèrement avec la topographie de la gravité tensorielle statistique : un peu plus élevé dans les zones actives, mais lisse après moyennage à grande échelle.
- Deux bilans qui se rejoignent : énergie et image.
- Énergie : l’appoint de brillance provient de l’injection continue lors des déconstructions/annihilations.
- Image : l’apparence est celle d’un plancher diffus relevé, lisse, large bande et isotrope — le bruit tensoriel local.
- Conclusion : deux faces d’une même pièce, l’une pour le budget, l’autre pour l’aspect.
- Détails attendus : spectre, polarisation, variabilité.
- Spectre : loi de puissance lisse ou courbure douce ; pas de raies étroites ; différences régionales faibles.
- Polarisation : faible nette, avec de légères hausses seulement là où le cisaillement aligne les champs.
- Variabilité : stabilité durable, avec un léger relèvement retardé après une grande fusion ou un jet (face « bruit-d’abord »).
III. Prédictions testables et recoupements
- P1 | Spectre angulaire.
- Prédiction : la puissance à petite échelle est bien en-dessous d’un modèle « sources non résolues » ; à grande échelle, rampe lisse.
- Test : comparer les CℓC_\ellCℓ profonds aux extrapolations ponctuelles ; une petite échelle plus lisse favorise le bruit tensoriel local.
- P2 | Lissage spectral.
- Prédiction : spectres moyens sans raies et à courbure douce ; indices spectraux peu variables selon les régions.
- Test : ajustements multi-bandes privilégiant « lisse et graduel » face aux mélanges de mécanismes étroits.
- P3 | Faible covariation avec la gravité tensorielle statistique.
- Prédiction : corrélation croisée faible et positive avec les cartes de lentille ϕ/κ\phi/\kappaϕ/κ et le cisaillement cosmique.
- Test : calculer la corrélation avec ϕ/κ\phi/\kappaϕ/κ et le cisaillement ; un r>0r>0r>0 faible, plus fort en zones actives, est attendu.
- P4 | Chronologie des événements : bruit d’abord, traction ensuite.
- Prédiction : le long des axes de fusion, fronts de choc et abords de jets, un léger relèvement du bruit tensoriel local précède l’approfondissement de la gravité tensorielle statistique.
- Test : suivi multi-époques pour comparer radio diffus et délais dynamiques/lentille.
- P5 | Faible polarisation nette.
- Prédiction : polarisation tout-ciel faible, avec hausse marginale dans des bandes de bord géométriquement éclaircies.
- Test : cartographies grand champ affichant le triptyque « faible – stable – bords légèrement relevés ».
IV. Mise en regard des approches classiques
- Pas une mer de petites ampoules cachées.
- Un simple cumul de sources non résolues granulerait trop la carte et heurterait les comptages profonds et des évolutions plausibles.
- Pas un « moteur unique ».
- Un mécanisme isolé laisse des raies ou une polarisation marquée ; ici, le fond large bande, sans raies et faiblement polarisé, cadre avec la superposition de paquets irréguliers innombrables.
- Une seule image, plusieurs traits.
- Le même processus « milieu + statistiques » explique rehaussement de brillance, lissage spectral, forte isotropie, faible granularité et faible covariation — plus économique que des rustines multiples.
V. Modélisation et ajustements (mode opératoire)
- Étapes.
- Nettoyage du premier plan : synchrotron/bras-libre/poussière galactiques et ionosphère traités de manière homogène.
- Modèle spatial à deux composantes : un plancher isotrope + un gabarit faiblement co-variant avec la topographie de la gravité tensorielle statistique.
- A priori spectraux : loi de puissance lisse ou courbure douce ; interdire des composantes à raies dominantes.
- Contrainte petite échelle : spectre angulaire pour réprimer la granularité « type source ponctuelle » et borner la traîne non résolue.
- Vérifications croisées : co-cartes/co-époques avec ϕ/κ\phi/\kappaϕ/κ, cisaillement, échantillons de fusions.
- Contrôles rapides.
- Les CℓC_\ellCℓ à petite échelle sont-ils plus lisses qu’une extrapolation ponctuelle ?
- Les spectres multi-bandes sont-ils lisses et graduels ?
- La corrélation croisée est-elle faiblement positive et plus forte en zones actives ?
- La polarisation nette est-elle basse, avec seules des hausses de bord ?
VI. Analogie
Brouhaha d’un trafic lointain. Vous n’entendez pas un moteur, mais la rumeur grave de milliers de voitures : le plancher de bruit monte, sans stridence, et reste stable. Le « surplus » radio diffus agit de même.
VII. Conclusions
- Cause physique : l’« excès » du fond radio cosmique s’interprète comme un plancher relevé de bruit tensoriel local, alimenté par la somme statistique au long cours de paquets faibles et large bande émis lors de la déconstruction/annihilation de particules instables généralisées.
- Relation spatiale : le bruit tensoriel local co-varie faiblement avec la topographie de la gravité tensorielle statistique — un peu plus haut en zones actives, mais lisse à l’échelle du ciel.
- Changement de question : non « combien de sources invisibles restent-il ? », mais « quel plancher diffus le milieu construit-il naturellement sous un cycle continu de naissance et de mort ? ».
- Cohérence d’ensemble : avec la section 3.1 et 2.1–2.5, la même boucle se referme : en vie, les particules instables généralisées « tirent » la mer (gravité tensorielle statistique) ; en déconstruction, elles ajoutent du bruit (bruit tensoriel local). Deux faces, une origine, faible co-variation, unité testable.
Droits d’auteur & licence (CC BY 4.0)
Droits d’auteur : sauf indication contraire, les droits de « Energy Filament Theory » (texte, tableaux, illustrations, symboles et formules) appartiennent à l’auteur « Guanglin Tu ».
Licence : cette œuvre est distribuée sous licence Creative Commons Attribution 4.0 International (CC BY 4.0). Toute reproduction, republication, extrait, adaptation et redistribution, à des fins commerciales ou non, est autorisée avec attribution.
Formule d’attribution recommandée : Auteur : « Guanglin Tu » ; Œuvre : « Energy Filament Theory » ; Source : energyfilament.org ; Licence : CC BY 4.0.
Première publication: 2025-11-11|Version actuelle:v5.1
Lien de la licence:https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/