AccueilChapitre 3 : Univers macroscopique

Terminologie. Nous lisons ici le « fond radio diffus en excès » comme du bruit tensoriel local (TBN) produit lorsque des particules instables généralisées (GUP) se déstructurent ou s’annihilent et injectent de l’énergie dans le milieu. L’intensité moyenne du gravité tensorielle statistique (STG) fournit une « topographie » faiblement co-variable. Après ces premières mentions, nous n’employons plus que les formes longues.


I. Phénomène et difficulté

  1. Un plancher en trop.
  2. Après soustraction des sources résolues — galaxies, quasars, jets, rémanents de supernova — il reste une brillance diffuse tout-sky trop élevée, comme un « sous-bassement » large sous la carte.
  3. Lisse et large bande.
  4. Ce plancher est angulairement lisse, pauvre en granulation fine ; le spectre est large bande et sans raies étroites, à l’opposé d’un chœur mû par un moteur unique.
  5. Pourquoi « ajouter des petites sources » ne marche pas.
    • La loi nombre–flux nécessaire injecterait trop de puissance à petite échelle, en contradiction avec les cartes profondes.
    • Les comptages et l’évolution exigés ne s’accordent pas avec les relevés ultra-profonds.
  6. Traits complémentaires.
    • Forte isotropie (avec un léger relèvement dans les milieux très actifs).
    • Faible polarisation nette (géométries non alignées, phases qui s’annulent).
    • Stabilité temporelle (plancher diffus moyenné à long terme).

Idée clé : il s’agit d’un fond réellement diffus, non d’une somme de « veilleuses invisibles ».


II. Lecture physique

  1. Image de base : l’« aller-retour » des particules instables généralisées.
  2. Dans la mer d’énergie, les particules instables généralisées sont extraites, vivent peu, puis se déstructurent/s’annihilent. Chaque déconstruction émet un paquet faible, large bande, peu cohérent ; unitaire minime, mais très nombreux.
  3. Bruit tensoriel local : empiler les paquets en un plancher.
  4. D’innombrables paquets indépendants s’additionnent statistiquement dans l’espace-temps et forment un fond diffus, large bande et peu cohérent — le bruit tensoriel local. Il reproduit naturellement l’« excès » :
    • Plus lumineux sans éblouir : la somme rehausse le plancher sans semer de nœuds brillants denses.
    • Spectre lisse : paquets irréguliers, pas de transition fixe ni de métronome commun.
    • Isotropie élevée : naissance et mort ont lieu presque partout et s’avgent sur des temps cosmologiques.
    • Faible covariation avec la structure : pas de famille orientée unique ; une co-variation faible avec la topographie de la gravité tensorielle statistique.
  5. Pourquoi la radio est la plus sensible.
  6. Les interféromètres radio intègrent au mieux une puissance large bande peu cohérente, additionnant des paquets faibles et lointains en un plancher mesurable. Aux fréquences plus hautes, la poussière et la diffusion masquent plus aisément ces sommes.
  7. Covariation faible mais réelle avec la gravité tensorielle statistique.
  8. L’activité des particules instables généralisées suit fusions, jets et forts cisaillements. L’amplitude moyenne du bruit tensoriel local ondule donc légèrement avec la topographie de la gravité tensorielle statistique : un peu plus élevé dans les zones actives, mais lisse après moyennage à grande échelle.
  9. Deux bilans qui se rejoignent : énergie et image.
    • Énergie : l’appoint de brillance provient de l’injection continue lors des déconstructions/annihilations.
    • Image : l’apparence est celle d’un plancher diffus relevé, lisse, large bande et isotrope — le bruit tensoriel local.
    • Conclusion : deux faces d’une même pièce, l’une pour le budget, l’autre pour l’aspect.
  10. Détails attendus : spectre, polarisation, variabilité.
    • Spectre : loi de puissance lisse ou courbure douce ; pas de raies étroites ; différences régionales faibles.
    • Polarisation : faible nette, avec de légères hausses seulement là où le cisaillement aligne les champs.
    • Variabilité : stabilité durable, avec un léger relèvement retardé après une grande fusion ou un jet (face « bruit-d’abord »).

III. Prédictions testables et recoupements


IV. Mise en regard des approches classiques


V. Modélisation et ajustements (mode opératoire)

  1. Étapes.
    • Nettoyage du premier plan : synchrotron/bras-libre/poussière galactiques et ionosphère traités de manière homogène.
    • Modèle spatial à deux composantes : un plancher isotrope + un gabarit faiblement co-variant avec la topographie de la gravité tensorielle statistique.
    • A priori spectraux : loi de puissance lisse ou courbure douce ; interdire des composantes à raies dominantes.
    • Contrainte petite échelle : spectre angulaire pour réprimer la granularité « type source ponctuelle » et borner la traîne non résolue.
    • Vérifications croisées : co-cartes/co-époques avec ϕ/κ\phi/\kappaϕ/κ, cisaillement, échantillons de fusions.
  2. Contrôles rapides.
    • Les CℓC_\ellCℓ​ à petite échelle sont-ils plus lisses qu’une extrapolation ponctuelle ?
    • Les spectres multi-bandes sont-ils lisses et graduels ?
    • La corrélation croisée est-elle faiblement positive et plus forte en zones actives ?
    • La polarisation nette est-elle basse, avec seules des hausses de bord ?

VI. Analogie

Brouhaha d’un trafic lointain. Vous n’entendez pas un moteur, mais la rumeur grave de milliers de voitures : le plancher de bruit monte, sans stridence, et reste stable. Le « surplus » radio diffus agit de même.


VII. Conclusions


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Formule d’attribution recommandée : Auteur : « Guanglin Tu » ; Œuvre : « Energy Filament Theory » ; Source : energyfilament.org ; Licence : CC BY 4.0.

Première publication: 2025-11-11|Version actuelle:v5.1
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