Accueil / Chapitre 2 : Preuves de Consistance
Objectif. Nous rassemblons des expériences fortes, reproductibles et étalées dans le temps, réalisées en région de vide avec champs, géométries, frontières ou pilotages imposés, pour éclairer quatre points :
- L’univers n’est pas une « géométrie vide », mais une mer d’énergie tendable et remodelable par les bords et le pilotage.
- Dans cette mer, des structures organisées — paquets d’onde et « fils » — peuvent émerger, puis se résorber quand les conditions cessent.
- De nombreuses particules instables généralisées (GUP) produisent pendant leur vie une traction statistique sur le milieu, perçue comme gravité tensorielle statistique (STG) ; lors de la déconstruction/annihilation, elles injectent des paquets larges et peu cohérents que nous appelons bruit tensoriel local (TBN).
- La Mer et les Fils s’interconvertissent : particule, paquet d’onde et milieu s’inscrivent dans un même tableau.
Portée. Nous ne retenons ici que des « preuves dures » observées en vide, sans cible matérielle : l’action de champs, de bords, de géométrie ou de pilotage suffit à faire apparaître forces, rayonnement/perturbations et paires de particules réelles.
I. Énoncés à vérifier
- C1 | Existence d’un milieu “mer” : en vide, des mesures changent de façon systématique quand on ajuste uniquement bords/géométrie/pilotage/champs.
- C2 | Interconversion Mer↔Fils : à densité et tension adéquates, des structures organisées/paquets se tirent de la mer et se résorbent quand on retire les conditions.
- C3 | Particules instables → gravité tensorielle statistique : une population nombreuse génère, pendant sa vie, une traction statistique qui apparaît comme un fond lisse.
- C4 | Déconstruction/annihilation → bruit tensoriel local : les structures transitoires, en disparaissant, injectent des paquets larges et peu cohérents qui constituent un bruit diffus et pérenne.
- C5 | Fils stabilisés (particules stables) : dans des fenêtres seuil/fermées/à faibles pertes, des fils se figent en structures stables portant les attributs des particules usuelles.
Remarque. Les preuves ci-dessous verrouillent C1/C2 et, via les seuils « énergie → matière », touchent la base physique de C5. Les manifestations cosmologiques de C3/C4 sont développées en 2.2–2.4.
II. Preuves centrales : vide + champ/borne/pilotage (V1–V6)
- Apparition d’une force “à partir de rien” (en vide)
- V1 | depuis 1997 | Force de Casimir
- Dispositif. En haut vide, on ne change que l’écartement/la géométrie de deux conducteurs neutres.
- Observation. Une attraction mesurable apparaît et suit les lois de distance/géométrie.
- Conclusion. Sans cible matérielle ni transport de particules, les seules conditions aux limites modifient la densité des modes EM du vide et produisent une force mesurable dans l’entrefer. → C1
- Apparition d’énergie/lumière/perturbations (en vide)
- V2 | 2011 | Effet Casimir dynamique
- Dispositif. Un circuit supraconducteur module rapidement un miroir effectif dans une cavité sous vide.
- Observation. Sans source optique classique, des photons par paires sont détectés, avec signatures quantiques (compression bimode).
- Conclusion. Les frontières/le pilotage tirent les fluctuations du vide en paquets détectables ; l’énergie vient du pilotage, la « naissance de lumière » a lieu en vide. → C1/C2
- V3 | depuis 2017 | Diffusion élastique lumière–lumière (γγ→γγ)
- Dispositif. En collisions ultra-périphériques d’ions lourds, deux champs photoniques équivalents se croisent en vide.
- Observation. La diffusion photon–photon est observée avec forte signifiance.
- Conclusion. En région de vide, des champs EM interagissent et redistribuent l’énergie de façon détectable, sans cible matérielle. → C1
- Production directe de particules réelles (en vide)
- V4 | 2021 | Breit–Wheeler (γγ→e⁺e⁻)
- Dispositif. En conditions UPC (RHIC/LHC), deux photons équivalents entrent en collision en vide.
- Observation. Des paires e⁺e⁻ abondantes, avec distributions angulaires et rendements conformes à la théorie.
- Conclusion. Sans cible matérielle, l’énergie de champ se convertit en paires chargées réelles en vide (énergie→matière). → C1/C2 (et touche C5)
- V5 | 1997 | Breit–Wheeler non linéaire
- Dispositif. QED de champ fort : un γ de haute énergie interagit avec un laser intense dans une zone de recouvrement en vide.
- Observation. Production multiphotonique de paires e⁺e⁻, accompagnée d’indices Compton non linéaires.
- Conclusion. Un champ externe fort pousse des paires virtuelles au-delà du seuil en paires détectables — en vide. → C1/C2 (touche C5)
- V6 | 2022 | Trident : e⁻ → e⁻e⁺e⁻
- Dispositif. Un faisceau d’électrons de haute énergie traverse une zone à champ fort (cristal orienté/champ EM ultra-fort), l’étape de création de paire se déroulant en vide dominé par le champ.
- Observation. Taux totaux et spectres différentiels présentent seuils et lois d’échelle en fonction des paramètres de champ ; accord théorique.
- Conclusion. L’apport énergétique du champ seul suffit à produire une nouvelle paire chargée à l’étape de création, sans cible matérielle. → C1 (touche C5)
Extensions de même rang. Des canaux plus lourds — γγ→μ⁺μ⁻, γγ→τ⁺τ⁻, voire γγ→W⁺W⁻ — sont confirmés progressivement en régions de vide UPC, soulignant le schéma universel « énergie au-delà du seuil → ouverture séquentielle des canaux » pour énergie→matière.
III. Lien avec la théorie quantique des champs : reformulation compatible, mécanisme “bas niveau”
- La théorie quantique des champs fournit le cadre statistico-calculatoire (amplitudes, opérateurs, propagateurs).
- Le tableau Mer & Fils ajoute une causalité de milieu : pourquoi le vide est excitable, comment des fils et des amas émergent, et comment des seuils « figent » ces états en particules.
IV. Synthèse
- La Mer existe et se module. En vide, ajuster bords/champs suffit à faire naître forces, rayonnement/perturbations et paires réelles : preuve d’un milieu continu excitable et reconfigurable (une mer d’énergie).
- Mer ↔ Fils est réversible. Dans les mêmes conditions de vide, des paquets/structures linéaires se tirent de la mer et se dissolvent quand on retire les conditions : un fait expérimentalement reproductible.
- Seuils énergie→matière. Quand l’apport énergétique et les contraintes (champs/bords/géométries/pilotage) franchissent des seuils, des états « fil-like » se figent en particules stables ; en-dessous, ils restent instables : ils produisent une gravité tensorielle statistique pendant leur vie et, à la disparition, injectent un bruit tensoriel local.
En résumé, ces résultats convergent vers une image unifiée : la mer comme socle physique, les fils comme unités structurelles extractibles, et les particules comme fils figés par seuil — cœur de la cohérence du tableau « Mer & Fils ».
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Formule d’attribution recommandée : Auteur : « Guanglin Tu » ; Œuvre : « Energy Filament Theory » ; Source : energyfilament.org ; Licence : CC BY 4.0.
Première publication: 2025-11-11|Version actuelle:v5.1
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