Accueil / Chapitre 1 : Théorie des fils d’énergie
La tension est la variable d’état qui indique « à quel point la Mer d’Énergie est tirée, dans quelles directions et avec quelle irrégularité ». Elle ne répond pas à « combien » — c’est le rôle de la densité —, mais à « comment elle est tirée ». Dès que la tension varie dans l’espace, elle crée des « pentes » comparables à un relief ; particules et perturbations préfèrent suivre ces pentes. Cette préférence de trajectoire, dictée par la tension, produit l’attraction guidée par la tension.
Analogie générale. Imaginez la Mer d’Énergie comme une peau de tambour tendue sur l’univers : plus elle se tend, plus l’écho devient vif et rapide. Là où la membrane se tend davantage, les échos, les fissures et même de petites « granulations » migrent naturellement. Visualisez ensuite les variations spatiales de tension comme des montagnes et des vallées : s’il existe une pente, il existe un chemin ; « descendre » indique la direction de l’attraction. Enfin, les crêtes les plus tendues et régulières forment des voies rapides que signaux et mouvements occupent en priorité.
I. Répartition des rôles : « fils – mer – densité »
- Par rapport aux Fils d’Énergie (les entités elles-mêmes) : les fils sont des porteurs linéaires que l’on peut tendre ; la tension représente l’état qui les serre ou les relâche.
- Par rapport à la Mer d’Énergie (le fond continu) : la mer offre un milieu continu et connecté ; la tension y dessine une « carte d’attraction directionnelle ».
- Par rapport à la densité (le substrat matériel) : la densité indique « ce qu’on peut faire » ; la tension décide « comment, où et à quelle cadence ». De la matière n’implique pas une route : il faut une traction orientée pour que la route existe.
Analogie. Avoir beaucoup de fil (haute densité) fournit la matière ; seules des tractions de chaîne et de trame (tension) permettent d’obtenir un tissu qui tient, guide et transmet le mouvement.
II. Cinq grandes fonctions de la tension
- Fixer les plafonds (vitesse et réactivité ; voir 1.5) : plus la tension est élevée, plus la réponse locale devient nette et plus le plafond s’élève ; l’inverse vaut en faible tension.
- Fixer les directions (trajets et « sensation de force » ; voir 1.6) : les reliefs de tension créent des pentes ; particules et paquets d’ondes dérivent vers les zones plus tendues. À l’échelle macroscopique, cela se manifeste comme une guidance et une attraction.
- Fixer le tempo interne (rythmes propres ; voir 1.7) : dans un fond très tendu, le « battement » interne des structures stables ralentit ; il s’allège en faible tension. Les écarts de fréquence — souvent interprétés comme un « temps qui ralentit » — proviennent de cet étalonnage par l’environnement.
- Fixer la coordination (synchronisation partagée ; voir 1.8) : des objets insérés dans le même réseau de tension répondent selon la même logique et au même moment ; ils paraissent « se comprendre », alors qu’ils partagent des contraintes.
- Construire des « murs » (Murs de Tension ; voir 1.9) : un Mur de Tension n’est ni lisse ni rigide ; il possède une épaisseur, « respire », présente un grain et des pores.
III. Un fonctionnement par couches : de la particule au cosmos
- Micro-échelle : chaque particule stable façonne une « île d’attraction » miniature qui guide les trajectoires voisines.
- Échelle locale : autour d’étoiles, de nuages ou d’instruments, des « collines d’attraction » se superposent, modifiant orbites, déviation de la lumière et efficacité de propagation.
- Grande échelle : les hauts-plateaux et lignes de crête de tension — de la galaxie au réseau cosmique — fixent les schémas de rassemblement, de dispersion et les grandes routes optiques.
- Échelle de fond : une « carte de base » évolue lentement à plus grande échelle et définit plafonds de réponse et préférences à long terme.
- Bords et défauts : ruptures, reconnexions et interfaces agissent comme des points d’aiguillage pour réflexion, transmission et focalisation.
Analogie. Comme en géographie : collines (micro/local), chaînes de montagnes (macro), dérive des continents (fond), gorges et digues (bords).
IV. Un système « vivant » : reconfiguration en temps réel à l’événement
De nouveaux enroulements naissent, d’anciens se dissolvent, des perturbations fortes traversent : chaque événement met à jour la carte de tension. Les zones actives « se resserrent » en nouveaux hauts-reliefs ; les zones calmes « se détendent » vers la plaine. La tension n’est pas un décor : c’est un chantier vivant qui « respire » avec les événements.
Analogie. Un plateau scénique accordable : quand les danseurs sautent puis atterrissent, l’élasticité du plancher se ré-accorde à l’instant.
V. Comment « voir » la tension à l’œuvre
- Trajets lumineux et effet de lentille : les images se canalisent vers des corridors plus tendus ; on observe des arcs, des anneaux, des multi-images et des retards temporels.
- Orbites et chute libre : planètes et étoiles « choisissent la pente » dictée par le relief de tension ; nous en décrivons l’apparence phénoménologique comme la gravitation.
- Décalages de fréquence et « horloges lentes » : des sources identiques, placées dans des milieux de tension différente, « sortent d’usine » avec des fréquences de base distinctes, d’où des rouges/bleus à distance.
- Synchronisation et réponses collectives : des lieux d’un même réseau se contractent ou se dilatent ensemble quand l’environnement change, comme s’ils anticipaient.
- Sensation de propagation : dans des zones tendues, lisses et alignées, les signaux démarrent net et se dispersent lentement ; dans des zones lâches, emmêlées ou torsadées, ils tremblent et se brouillent rapidement.
VI. Attributs essentiels
- Intensité (degré de tension) : mesure la serreresse locale. Une intensité élevée rend la propagation plus nette, réduit l’atténuation et renforce la « vigueur de réponse ».
- Directivité (axes privilégiés) : indique si la tension se marque davantage dans certaines directions. En présence d’axes, interactions et propagation présentent des préférences directionnelles et des signatures de polarisation.
- Gradient (variations spatiales) : rythme et direction du changement spatial. Le gradient indique « l’effort minimal », que l’on perçoit macroscopiquement comme direction et intensité des forces.
- Plafond de propagation (vitesse locale maximale) : réponse la plus rapide accessible dans le milieu, co-déterminée par l’intensité et l’ordre structurel ; elle borne l’efficacité maximale des signaux et des rayons lumineux.
- Étalonnage par la source (tempo propre fixé par l’environnement) : une tension plus élevée ralentit le tempo interne d’une particule et abaisse sa fréquence d’émission ; la même source, observée dans des zones de tension différentes, montre des rouges/bleus stables.
- Échelle de cohérence (distance et durée d’accord de phase) : jusqu’où et combien de temps les phases restent alignées. Une échelle plus grande renforce interférences, coordination et synchronisation à large portée.
- Vitesse de reconstruction (mise à jour sous événement) : rapidité avec laquelle la carte de tension se reconfigure lors de formations, dissolutions et collisions ; elle détermine la variabilité temporelle, les rémanences et l’existence d’une « mémoire/latence » mesurable.
- Couplage à la densité (effet « plus c’est serré, plus ça se tend ») : efficacité avec laquelle la densité entraîne la tension à la hausse ou à la baisse. Un couplage fort favorise des structures et canaux auto-entretenus.
- Canalisation et guidage d’ondes (voies rapides à faible perte) : des crêtes de tension forment des conduits dirigés, réduisent les pertes, améliorent la directivité et produisent focalisation et « effet de lentille ».
- Réponse aux bords et défauts (réflexion, transmission, absorption) : aux transitions brusques, interfaces et défauts, la tension redistribue les perturbations, générant multi-images, échos, diffusion et amplifications locales.
VII. En résumé : trois idées à retenir
- La tension ne dit pas « combien », mais « comment elle tire » ; les gradients tracent les routes, l’intensité fixe les plafonds et la tension règle le tempo.
- L’attraction guidée par la tension équivaut à une descente de pente : des rayons lumineux aux orbites planétaires, des décalages de fréquence à la synchronisation, c’est la même règle.
- La tension est vivante : les événements redessinent la carte, et la carte oriente à son tour les événements — c’est l’axe logique commun des chapitres suivants.
Pour aller plus loin (formalisation et équations) : voir Potentiel : Tension · Livre blanc technique.
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Formule d’attribution recommandée : Auteur : « Guanglin Tu » ; Œuvre : « Energy Filament Theory » ; Source : energyfilament.org ; Licence : CC BY 4.0.
Première publication: 2025-11-11|Version actuelle:v5.1
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