Accueil / Chapitre 1 : Théorie des fils d’énergie
Définition et cadre. Les fils d’énergie (Energy Threads) sont les entités linéaires de la théorie. Ils s’organisent au sein de la mer d’énergie (Energy Sea), restent continus et peuvent se courber ou se vriller. Un fil n’est ni un point ni une tige rigide : c’est une ligne vivante, déformable en continu. Selon les conditions, il peut se fermer en boucle, se nouer ou s’emmêler avec d’autres et stocker/échanger localement de l’énergie. Les fils apportent matière et structure ; la mer assure la propagation et le guidage. Les trajets et directions dépendent de la répartition de tension de la mer, non des fils. Un fil n’est pas une ligne géométrique idéale : son épaisseur finie permet un écoulement hélicoïdal de phase dans la section. Si cet hélicoïde est radialement non uniforme, il laisse dans le proche champ de la mer des vortex de tension orientés. Une boucle fermée subit un cycle de phase rapide et une réorientation tout aussi rapide ; le lointain paraît alors isotrope, sous forme d’une traction tensielle.
I. Rôle fondamental
- Ontologie : le fil est une unité structurale identifiable, malléable et enroulable.
- Fond : la mer est un milieu continu qui propage les perturbations et guide par sa tension ; les fils y naissent, évoluent et se défont.
- Répartition des tâches : les fils portent et façonnent la structure (les enroulements donnent des particules) ; la mer fixe routes et limites de vitesse (intensité et gradient de tension décident où et à quelle vitesse).
II. Traits morphologiques
- Continuité lisse : connexion partout sans rupture ; déformations douces et transfert d’énergie le long du fil.
- Courbure et torsion : plus elles augmentent, plus l’énergie locale et les comportements critiques s’affirment.
- Épaisseur finie : une section non nulle autorise organisation et dynamique internes transverses.
- Hélice de section : dans les formes fermées ou quasi fermées, un écoulement de phase azimutal alimente une texture orientée de proche champ.
- Ouvert/fermé : une boucle favorise résidence et résonance ; une chaîne ouverte favorise échange et décharge.
- Emboîtement : plusieurs fils peuvent se nouer/se lier en structures topologiquement robustes.
- Orientation et polarité : le sens et le signe d’un fil règlent la direction des superpositions et des couplages.
III. Génération et déconstruction
- Tirage (génération) : là où la mer est dense et la tension bien ordonnée, le fond s’assemble plus aisément en faisceaux distincts. À tension donnée, plus la densité est élevée, plus le tirage est probable ; à densité donnée, plus la tension est forte et ordonnée, plus le tirage est efficace.
- Regroupement (enroulement) : lorsque courbure et torsion, avec la tension externe, franchissent un seuil de stabilité, la boucle se verrouille et devient une graine particulaire stable ou métastable.
- Dé-tirage (retour à la mer) : excès de courbure/torsion, perturbation trop forte ou soutien insuffisant de tension déverrouillent la structure ; le fil se résout dans la mer et libère l’énergie en paquets de perturbation.
IV. Correspondances avec particules et paquets d’onde
- Particules : enroulements stables de fil—objets structurés, texture orientée lisible en proche champ et apparence lointaine stable.
- Paquets d’onde : perturbations tensielles de la mer—vecteurs de propagation d’information et d’énergie à distance.
- Itinéraires et limites : la mer fixe trajets et plafond de vitesse ; les fils fournissent la structure, non la route.
V. Échelles et organisation
- Microscopique : segments courts et fines boucles—unités minimales d’enroulement et de couplage ; l’hélice de section y est la plus manifeste.
- Mésoscopique : plusieurs segments emboîtés—coordination de réseau et couplages sélectifs ; la texture de proche champ peut être remodelée par l’effet collectif.
- Macroscopique : toiles étendues de fils—ossatures pour structures complexes ; la propagation et le guidage restent dominés par la tension de la mer.
VI. Propriétés clés
- Continuité linéaire : divisibilité sans rupture, assurant le transport lisse d’énergie et de phase.
- Degrés de liberté géométriques : flexion et auto-torsion réglables—socle des fermetures, regroupements et réarrangements rapides.
- Bouclage et nouage : boucles, nœuds et liens confèrent une protection topologique et stabilisent le local.
- Orientation et avance de phase : chaque segment a un sens net ; la phase progresse de préférence le long de ce sens pour minimiser les pertes et garder la cohérence.
- Écoulement hélicoïdal de section : formes fermées/quasi fermées pouvant afficher des motifs « extérieur fort/intérieur faible » ou l’inverse.
- Vortex de proche champ et polarité : l’hétérogénéité de l’hélice génère des vortex de tension dans la mer proche ; un vortex dirigé vers l’intérieur définit la polarité négative, vers l’extérieur la polarité positive—règle indépendante du point de vue, utile pour distinguer, par exemple, électron et positron.
- Moyenne rotationnelle et isotropie lointaine : course azimutale rapide de phase et réorientation vive rendent la traction tensielle lointaine isotrope en moyenne temporelle—apparence de masse et de gravité.
- Fenêtres temporelles multiples : périodes de section et azimutales pour des textures résolubles en proche champ ; précession d’orientation plus lente pour un lointain lissé.
- Densité linéique et capacité : matière par unité de longueur fixant capacité de portage et de stockage—clé des enroulements stables.
- Couplage à la tension et plafonds de réponse : réponses locales bornées ; rendement maximal et célérité de réponse co-définis par tension ambiante et densité linéique.
- Seuils de stabilité et autosustentation : franchir certains seuils géométriques/étatiques fait passer du dissipatif au (méta)stable.
- Reconnexion et désempêtrement : sous contrainte/perturbation, les fils peuvent rompre et se reconnecter, se désempêtrer et se ré-enrouler, en réacheminant rapidement énergie et canaux.
- Maintien de cohérence : longueurs et fenêtres de cohérence finies—conditions pour interférence, coordination et régimes stationnaires.
- Réversibilité tirage–dé-tirage : un fil peut s’organiser depuis la mer en faisceau net puis s’y résoudre—bouclant genèse, annihilation et libération d’énergie.
VII. Synthèse
- Les fils d’énergie, entités linéaires d’épaisseur finie, sont flexibles, torsadables, bouclables et nouables ; ils portent la structure et stockent l’énergie.
- Répartition nette : les fils « font la chose », la mer « donne la route » ; tension de la mer = trajets et limites de vitesse.
- L’hélice de section est la source physique des textures orientées anisotropes de proche champ ; le sens du vortex fixe la polarité. La moyenne rotationnelle garantit l’isotropie lointaine : ainsi s’unifient apparences de masse et de gravité.
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Formule d’attribution recommandée : Auteur : « Guanglin Tu » ; Œuvre : « Energy Filament Theory » ; Source : energyfilament.org ; Licence : CC BY 4.0.
Première publication: 2025-11-11|Version actuelle:v5.1
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